ECRITURES D'AFRIQUE

Publié le par Baovola FIDISON

CULTURESFRANCE
et le Théâtre du Vieux-Colombier/Comédie-Française
présentent
Ecritures d’Afrique
2e édition
Du 9 au 13 mai 2007
Théâtre du Vieux-Colombier, Paris
Une semaine pour découvrir les textes de jeunes auteurs contemporains du continent africain.
Manifestation initiée par CULTURESFRANCE, Ecritures d’Afrique présente des commandes
passées à des artistes (auteurs, chorégraphes, metteurs en scènes, comédiens...) de la jeune
génération africaine. Elle donne à voir et entendre la grande créativité de ces nouveaux talents,
à travers textes inédits et formes scéniques atypiques, à la croisée des disciplines.

Un recueil intitulé Écritures d’Afrique regroupera les textes de cette deuxième
édition ainsi que ceux du cycle de lectures du Festival d’Avignon.

Trois mises en espace :

¦ LA FRATRIE ERRANTE, texte de Marie Louise Bibish Mumbu (République Démocratique du Congo)
Mise en espace : Faustin Linyekula (R.D.C.)
Avec Innocent Bolunda, Véronique Kwadeba, Pasco Losanganya, Patient Mafutala Useni, Papy Mbwiti,
Eric Yakuza Nkole.
Studios Kabako (R.D.C.)
"Une grande demeure devenue bicoque en péril, une famille devenue fratrie, trois frères/eux, une soeur/elle, une
télé, un frigo, un réchaud... Elle, elle se démène pour maintenir "une existence et un sommeil de qualité", une
vie presque immobile, une existence bien tranquille si ce n’était les morsures des grandeurs passées et définitivement
perdues et la violence des rêves qui savent qu’ils ne deviendront pas... Une grande demeure à vau l’eau qui
pourrait être l’histoire d’un pays, quelque part, en Afrique centrale..." (Virginie Dupray)

. Mercredi 9 mai à 20h . Vendredi 11 mai à 20h . Dimanche 13 mai à 16h
¦ L’EPIQUE DES HÉROÏQUES, texte de Martin Ambara (Cameroun)
Conception et mise en espace : Martin Ambara
Avec Clémentine Abena Ahanda, Charlotte Ngo Ntamack, François Ebouelé.
Compagnie Les Ménestrels (Cameroun)
Conseil en chorégraphie, mouvement : John Bateman, Ballet Atlantique Régine Chopinot
Cette proposition scénique résolument contemporaine, en s'appuyant sur un texte tiré de trois récits fondateurs :
le mvet au Cameroun, le Mahabarata pour l’Inde et la mythologie grecque, prend en compte l’étude du
mouvement de la danse traditionnelle osila propre au mvet.

. Mercredi 9 mai à 20h . Vendredi 11 mai à 20h . Dimanche 13 mai à 16h
¦ EXILS 4, texte d’Aristide Tarnagda (Burkina Faso)
Conception et mise en espace : Eva Doumbia, Compagnie La Part du pauvre (France - Côte d’Ivoire)
Mise en mouvement : Sabine Samba, chorégraphe / danseuse hip hop de la Compagnie GestueLLe
(France - Congo)
Avec Salimata Kamaté (Côte d’Ivoire) et Sabine Samba
Musique originale : Lionel Elian
Vidéo et collaboration artistique : Laurent Marro
Eva Doumbia questionne sa propre identité métisse, à travers le vécu des enfants qui sont issus d’une double
culture, nés, en France ou ailleurs, de couples "mixtes" africains - européens. Où se situent-ils dans l’espace
problématique du "ici" (en France) et du "là-bas" (en Afrique) ?

. Jeudi 10 mai à 20h . Samedi 12 mai à 20h . Dimanche 13 mai à 16h
Deux lectures :;

¦ ARRÊT SUR IMAGE, texte de Gustave Akakpo (Togo)
Lecture : Fargass Assandé (Côte d'Ivoire)
Dans un moment extrême où sa vie est en jeu, un "passeur" rôdé au commerce douteux des voyageurs
clandestins, se remémore son enfance face à un père brutal et autoritaire, qui n'eût de cesse de le rabaisser, de
l'humilier tout au long de sa jeunesse. S’adressant à ce père défunt qui le rêvait footballeur ou soldat au service
de son pays, il lui confesse ses basses activités et toute la noirceur de son âme.

. Jeudi 10 mai à 20h . Samedi 12 mai à 20h
¦ A CORPS PERDU, texte de Kouam Tawa (Cameroun)
Lecture : Odile Sankara (Burkina Faso)
Avec le regard extérieur de Jean Lambert-Wild (Comédie de Caen, CDN)
"LA FILLE, esseulée, parle. Elle se raconte à une oreille étrangère, une oreille attentive. Elle a passé des mois à
veiller sa mère gravement malade, à ne vivre que pour elle. La seule fois où elle l'a quittée pour un moment de
bonheur avec son amoureux en partance pour la guerre, celle-ci s’est donnée la mort. Vouée aux gémonies par
sa famille, LA FILLE parle. Elle parle pour se consoler, elle parle pour résister. Ce qu'elle ne sait pas c'est que
LA MERE morte lui parle en même temps, lui dit que son âme est encore là à rôder sur la terre parce que
LA FILLE tarde à comprendre qu'elle, LA MERE, a choisi de partir pour mieux l'aider à vivre." (Kouam Tawa)

. Jeudi 10 mai à 20h . Samedi 12 mai à 20h
Du 9 au 13 mai 2007 au Théâtre du Vieux-Colombier

21, rue du Vieux-Colombier
75006 Paris
Accès métro : Saint-Sulpice ou Sèvres-Babylone

Réservations à partir du 9 avril

• Par téléphone : + 33 (0)1 44 39 87 00 / 01
• Par internet : www.comedie-francaise.fr
• Au guichet : Théâtre du Vieux-Colombier ou dans les boutiques de la Comédie-Française
(Carrousel du Louvre et Théâtre de la Comédie-Française, 2 rue de Richelieu 75001 Paris)
Tarifs :

Les 9, 10, 11 et 12 mai : tarif unique de 13 € par soirée
L’intégrale des 3 mises en espace du 13 mai : 18 €


en partenariat avec

Tarif de 10 € pour les moins de 28 ans et demandeurs d'emploi.

Plus d'infos : www.culturesfrance.com

Publié dans TATAO

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